Un Jump Point (JP) ou point de saut est une anomalie naturelle de l'espace-temps qui se connecte à travers l'espace à d'autres systèmes stellaires, permettant un voyage quasi instantané entre eux. Sans eux, les voyages Faster-than-Light (= plus vite que la lumière) seraient impossibles et tout effort pour accéder à d'autres systèmes prendrait des décennies,  des siècles, voire des millénaires.

 


Un JP se compose de deux parties principales qui forment un trou de ver. La paire d'anomalies existe dans l'espace-temps normal, l'une située dans le système d'origine et l'autre dans le système de destination. Un chemin à travers l’"Interspace" connu sous le nom de tunnel de distorsion relie les deux points.
Chaque système stellaire découvert a au moins un point de saut, mais beaucoup ont de multiples connexions formant un réseau constituant les régions connues de la galaxie.


En 2271, Nick Croshaw fut le premier à voyager dans ces tunnels de distorsion et, surtout, à en revenir pour pouvoir le raconter. Le premier JP permit à l'humanité de coloniser le système Croshaw, nommé ainsi en l'honneur de cet explorateur.

 


En l’état actuel de nos connaissances, seule une petite fraction de tous les systèmes de la galaxie sont connectés via le réseau connu de Jump Points qui est emprunté par les pilotes de l’UEE. On pense que certains manquent totalement de points de saut et sont donc rendus inaccessibles. Beaucoup, cependant, sont tout simplement inconnus. Ce fait a conduit de nombreux individus, entreprises et gouvernements à poursuivre activement des efforts d'exploration spatiale pour parcourir les limites de l'espace connu à la recherche de ces raccourcis galactiques, dans l'espoir de trouver un point de saut non découvert qui mènera à de nouveaux mondes et à un butin intact à piller, ou vendre éventuellement les précieuses données de sa localisation au plus offrant.

 

 

Un pilote souhaitant naviguer à travers un Jump Point doit impérativement disposer d’un vaisseau équipé d’un scanner, d’un NavDrive (module de navigation) et d’un JumpDrive (module de saut), ce dernier pouvant malheureusement n’être ni disponible de série ni installable sur certains vaisseaux. Toutefois, depuis quelques années, aucun JP du système Stanton n’est utilisable quel que soit l’équipement des vaisseaux et ce, sans que l’UEE n’ait fourni ou pu fournir la moindre explication plausible, laissant ainsi libre cours à nombre de spéculations quant aux causes de ce dysfonctionnement, acte malveillant, technologie défaillante, etc. Sa communication sur le sujet s’est longtemps limitée à nous assurer que ses plus brillants scientifiques et techniciens étaient à pied d'œuvre pour comprendre et corriger au plus vite cette défaillance, consciente qu’elle était des conséquences économiques, stratégiques et coloniales d’un tel état de fait.

 

 

Aujourd’hui, nos services de renseignement ont recueilli suffisamment d’éléments pour acquérir la certitude que la “réparation” des Jump Points approchait de son son terme. Selon les informations en notre possession, le 1er JP à redevenir opérationnel sera celui reliant les systèmes Stanton et Pyro et il ne faudrait plus que quelques mois avant de pouvoir voyager à travers ce portail.

 


L'immense majorité des citoyens actuels de Stanton n’ayant jamais pu s’adonner au voyage interstellaire et ne connaissant le système Pyro que de nom, il paraît essentiel que chacun s’y prépare et ait connaissance des informations dont nous disposons à son sujet.

 


Tout d’abord, le  Jump Point Stanton-Pyro est un JP de taille intermédiaire, ce qui signifie qu’il peut être emprunté par les vaisseaux de taille inférieure à celle des vaisseaux capitaux pour le voyage interstellaire entre ces 2 systèmes. Notez que pour ces derniers, un JP dit “Large” est nécessaire et que des “Petits JP” permettent la navigation de vaisseaux de taille inférieure ou égale à celle d’un Avenger Titan, par exemple.